mercredi 20 avril 2011

Redneck euphorie



Rares sont les groupes de Hardcore que j'écoute régulièrement et qui tournent dans ma playlist, Cruel Hand fait, depuis un moment, partie de ceux-là. Je suis loin d'être une spécialiste, c'est un genre musical que je connais plutôt mal, avec lequel je marche surtout à l'instinct. Une chose est sûre, l'écoute de l'album Prying Eyes se révèle toujours salvatrice. Un condensé de haine et d'énergie qui donne envie de crier un bon coup les bras en l'air pour que ça aille mieux.
J'étais donc assez impatiente de les voir quand l'annonce de la date à l'Heretic est tombée.
Je passe sur les 3 premières parties de la soirée, j'étais trop occupée à avoir 12 ans avec les copains. Que voulez-vous.
Je me retrouve donc dès le début du set, Picon en main, toute attentive à ce que je m'apprête à voir. je prends toutefois garde à mettre une distance raisonnable entre les mosheurs et moi pour éviter d'être un dommage collatéral. La question que je sens pointer est, qu'est ce donc que cela?
Pour faire court, le mosh ou mosh pit est une danse plus ou moins brutale pratiquée dans  les scènes punk, punk hardcore et métal depuis les années 70. Attention cependant, on ne moshe pas à tout va, seulement au moment où le rythme devient plus lent et plus lourd annonçant comme qui dirait le bouquet final du morceau. Les gus se mettent alors à sauter en remuant les bras d'avant en arrière, jettent leurs panards tout pareil, touchent le sol en rythme et se poussent entre eux. Perso je la tenterai pas, par peur que tout ça s'emmêle et/ou de prendre un ramponeau au passage. 
Fermons la parenthèse.
Les gars se la jouent bon gros redneck des familles mais sont tout le contraire, cool, contents d'être là et tolérants. Il mettent tout le monde d'accord sur le thème, straight-edge, vegan, non vegan, on est pas là pour se la montrer mais pour kiffer et ça me va. Un set hyper efficace, en même temps avec des morceaux dépassant rarement les 2 minutes, on peut difficilement faire autrement. Tout est là, comme quand je les écoute pour me défouler, la puissance, la hargne, le concentré de violence, les breaks tranchants, les fins de morceaux qu'on voit pas venir, moi tout ça ça me plaît. Beaucoup même. L'ambiance est bonne, les foufous vus plus haut s'en donnent à cœur joie et Chris Linkovich, le chanteur à groupies, est lui même surpris qu'on soit seulement lundi soir.
Un chouette moment et un bon moyen de commencer la semaine en entamant le cercle vertueux de la bonne humeur.
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