samedi 15 octobre 2011

"Être une femme, une femme"


Et non! Je n'ai pas complétement disparue, aspirée par le vortex de la rentrée et des changements de vie! J'ai juste un ordinateur qui est tombé très malade, alors j'ai dû rester à son chevet, et, sans lui mettre la pression, attendre sa miraculeuse guérison. 
Que voulez vous, certains font des enfants, moi je préfère avoir un ordi, même faiblard. 
Ok, là je vais trop vite et je fais déjà  référence à des choses que je n'ai pas encore expliquées. Pardonnez moi, c'est l'excitation la joie de vous retrouver.
J'ai d'abord envie de vous dire que le magazine Causette, passe à une publication mensuelle, que la concurrence est rude et que ce chouette papier glacé va avoir besoin de soutien. Causette, qu'est ce que c'est, au delà d'un titre qui fait moyen envie? 
Pour les non-connaisseurs, Causette c'est un magazine, sans pubs, sans "communiqués", vous savez ces faux articles financés par Sephotruc ou autre, sans conseils beauté merdiques et sans filles qui n'existent pas dedans. 
C'est un magazine avec des vrais articles et des dossiers plutôt pas mal du tout, de l'humour qui fait vraiment rire et qui revendique un bon gros côté féministe. Leur slogan, "plus féminine du cerveau que du capiton", annonce clairement la chose. Mais attention, Achtung pour les germaniques, pas question ici de féminisme sauvage ou manichéen, style "laissons nous pousser les poils et brûlons notre soutif sur l'autel de l'indépendance, les hommes sont nos ennemis et leur attributs devraient orner nos cheminées". Non, des hommes font parti du staff, ils ont même une rubrique pour nous égratigner sévère, des articles leurs sont consacrés quand ils font des trucs cool, bref si tu veux bruler ton soutingue, fais le, mais nous broute pas avec ça. Mention spéciale à l'horoscope "si le MLF" n'avait jamais existé, qui moi, me fait bien golri. Alors oui, ça avoisine les 5 balles par mois, mais ça vaut le coup, pis si comme moi t'es pauvre, fais toi plaisir  juste de temps en temps, ou va sur leur site internet, qui se laisse plutôt bien fouiller.
Pourquoi je vous parle de ça aussi? Parce que je suis, depuis peu, confrontée à un univers strictement féminin dans lequel je ne me reconnais pas, mais alors même pas un peu. Oserais-je même dire que cet univers me fait peur? Oh oui. Laissez moi vous faire rêver. Des jeunes femmes de moins de 25 ans, toutes pourvues de minimum deux enfants, fonds d'écrans de portables à l'appui, enfants affublés de prénoms "originaux" comme Soowane, Lilanaël et j'en passe, des conjoints plus que présents dans les conversations de leurs belles, bref un enfer. 
Que nous ayons peu de points commun n'est pas ce qui me gêne le plus, la différence en me dérange pas, au contraire. Non, c'est le fait qu'elle ne se définissent que par leur maternité et leur vie de couple qui me titille vraiment. On pourrait croire qu'on a fait un bond dans le passé et qu'on doit de nouveau demander l'autorisation d'ouvrir un compte bancaire. 
Finalement c'est moi qui me suis remise en question. Est ce que ma vie est mieux que la leur? Ne fréquenter que des femmes indépendantes, la première étant ma génitrice, qui choisissent de s'accomplir avant de procréer, qui vivent des histoires d'amour plus ou moins chaotiques, qui picolent autant que leur mec, qui parlent de cul sans fausse pudeur, et j'en passe, tout ça, m'a fait oublier la réalité. Le monde du dehors est comme ça. On a tendance à oublier que ne fréquenter qu'un certain milieu un peu en marge, nous fait nous sentir mieux que les autres, mais ces nanas là, elles ne sont pas malheureuses. Juste très différentes de moi, trop peut être. Cette vie n'est pas la mienne, mais à moi d'être tolérante et de glaner quelques anecdotes riantes rien que pour vous! Stay tuned!
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