Ce dont je vais te parler maintenant, c'est d'une bédé qui est sortie en France en novembre dernier et qui a pour protagoniste l'histoire d'amour entre Stuart Sutcliffe et la photographe Astrid Kirchherr, qui a fait des clichés dont je tapisserai bien mon antre, tu'ois. Cette love story se passe pendant cette fameuse période Hambourgeoise dont je viens de te parler. Arne Bellstorf, l'auteur, a un trait rond, fin, subtil, comme je les aime, il a su parler des Beatles sans que le groupe ne prenne toute la place, en l'utilisant comme toile de fond à cette histoire singulière, belle, prenante, et pourtant tragique. Forcément, on s'y attend dès le début, Stuart a mal fini: si le nom de ce peintre prometteur n'a jamais effleuré tes écoutilles, c'est bien qu'il y a eu une couille dans le potage.
Ce que j'aime, dans ce genre de récit, c'est le témoignage d'une époque qu'on n'a pas vécue, qui reste authentique ( grâce à la participation d'Astrid par quelques entretiens passés avec l'auteur), qui raconte la naissance d'un courant, de quelque chose qui me fait vibrer (forcément, ça me parle plus que si c'était l'histoire de la blanquette de veau), avec des détails, des références à des choses qu'on connaît, des noms qu'on a déjà entendu, des paroles qu'on se fredonne en même temps qu'on les lit... C'est vrai, quoi.
Ce que je te conseille, c'est de compléter cette lecture avec le Petit Livre Beatles de Hervé Bourhis, une vraie bible du groupe en bandessinée. Et là mec, tu seras plus qu'au point, c'est clair.
Source photo: LePoint.fr
BISOU
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