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samedi 15 septembre 2012

"But the movie! the movie!"

Vous savez comment ça se passe, vous commencez à vous intéresser à un truc et là dans les jours qui suivent vous ne faites que tomber sur des choses en lien avec ce nouveau sujet. J'ai souvent entendu dire que c'est parce qu'on commence juste à y prêter attention que tout se bouscule comme une grande coïncidence. C'est ce qui vient de m'arriver.

Je vais essayer de commencer par le commencement et de faire court. Mon boulot du moment c'est prendre soin des vieilles personnes. Je sais que ça peut paraître un peu glauque pour certains mais sans vouloir être trop cliché j'apprends beaucoup. J'ai été confronté ces derniers temps à une personne atteinte du syndrome de Diogène. Peut être que ça n'intéressera que moi mais en gros c'est un trouble du comportement chez la personne âgée qui peut se traduire par une accumulation d'objets et un isolement social. Ne partez pas, promis je vais pas vous pomper le sirop mille ans avec mes petits vieux et je vais vite aller au palpitant du sujet.



Perdue dans les tréfonds de l'Internet suite à mes recherches sur la vieillesse, l'accumulation, l'isolement et la folie je tombe alors sur un documentaire de 1975 appelé Grey Gardens. Ce docu relate le quotidien d'une mère et sa fille, "Big" Edith Bouvier Beale et "Little" Edith Bouvier  Beale, recluses depuis 1936 dans un manoir décati des East Hampton, lieu de villégiature des riches new-yorkais. La cerise sur le fait divers c'est la parenté des deux fantasques qui ne sont autre que la tante et la cousine de jackie Kennedy. Albert et David Maysles, les réalisateurs de cette perle venue d'ailleurs ont donc passé quelques semaines avec les deux femmes au milieu des puces, des chats, des ratons laveurs mais surtout de l'odeur. Ils utilisent la technique du cinéma direct qui permet aux deux Edie de raconter leur histoire et leur quotidien.




Ces deux êtres absolument incroyables se sont, avec le temps (un truc comme 40 piges tout de même) mutuellement enfermées dans une relation malsaine et fusionnelle où chacune se targue de s'occuper de l'autre. C'est l'aristocratie déchue dans toute sa splendeur. Malgré le tragique de leur histoire, Big Edie et Little Edie gardent toute leur facétie et leur goût du spectacle. Toutes deux attirées par une carrière dans le Show Business dans leur jeunesse elles continuent de chanter et de danser au milieu de leur monde en ruine, isolées du reste du monde.




Telle une bloggeuse de mode je pourrais en faire des tonnes sur l'allure folle de Little Edie et de sa capacité à transformer une serviette éponge en turban chic mais je vous laisse le soin d'apprécier cela par vous même.

Quasi inconnu en France, ce documentaire culte aux Amériques est adapté par HBO en téléfilm en 2009 avec dans les rôles de nos deux excentriques Jessica Lange et Drew Barrymore. Après m'être envoyé les deux à la suite je peux vous garantir que leur interprétation est bluffante mais ce qui est assez plaisant surtout c'est les flashbacks dans le passé des deux femmes qui nous aident à mieux comprendre comment elles en sont arrivées à une telle décadence.




Parce que je vous aime bien et aussi surtout pour me faire pardonner ma longue absence je vous fais cadeau du lien de téléchargement du docu et du téléfilm en vostfr.

Le bisou!





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mardi 19 juin 2012

Music is magic

Aujourd'hui est sorti le dernier clip du duo anglais indie Slow Club, "Beginners", avec Daniel Radcliffe. Si tu me connais un peu, ça t'étonnera pas que j'en parle ici, parce que tu sais l'amûûûr que je porte à la saga Harry Potter. Mais je tiens à préciser que Daniel Radcliffe est un acteur qui ne se résume pas à cette prestation. Le gus a moult rôles très variés à inscrire sur son CV de stâââr, que ce soit au niveau du cinéma, du théâtre ou même à Broadway. Eh ouais mon gars, ça en jette. Il est balèse dans ce qu'il fait, le bougre.
Et c'est pas cette vidéo qui vous dira le contraire: c'est un plan séquence de 4 minutes où il se la joue synchro sur la voix de la chanteuse Rebecca Taylor, en mode "je suis trop bourré et hyper désespéré".
The Guardian a interviewé Charlie, la voix masculine du groupe, qui leur a raconté comment l'histoire s'était passée. En gros, quand ils l'ont rencontré pour la première fois, ils ont un peu halluciné de voir qu'il connaissait vachement bien leur musique. Quand la réalisatrice Lucy Needs a eu fini le script du clip, elle leur a dit que ça coûterait rien de demander à l'acteur si il voulait en être. Il paraît que sur le tournage, il était hyper concentré, et que d'après eux c'est ce qui fait qu'on arrive à avoir de tels rendus sur la pelloche. Personnellement, je kiffe.


Si tu ne t'es pas fait pipi à la culotte en allant voir La Dame en Noir, le gus va jouer Allen Ginsberg dans Kill Your Darlings, sortie courant 2013.


Dans le sujet "Stars de Harry Potter ayant joué dans des clips", le trio est maintenant complet vu qu'en juillet 2010 sortait le clip de One Night Only "Say You Don't Want It" avec la jolie Emma Watson (a.k.a Hermione Granger), et en octobre dernier c'est Rupert Grint (Ron Weasley) qui jouait un fan complètement barré de Ed Sheeran dans son "Lego House" un peu étrange.

 



BISOU

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mercredi 25 avril 2012

Je suis une Karminite

Il est des choses qu'on découvre par un heureux hasard. C'est mon cas avec ce duo d'amoureux talentueux, Karmin, que j'ai entendu l'autre jour en fouillant dans la clé USB branchée sur l'autoradio de mon frère. On allait chez les parents et je fouinais dans le répertoire réservé à la playlist de sa copine*, quand je suis tombée sur cette reprise de Look At Me Now, le morceau-triolisme Chris Brown/Lil' Wayne/Busta Rhymes. Et, j'ose le dire, j'ai zappé. Après 10 morceaux de reggaeton, j'ai failli ne pas laisser sa chance à Amy et à son rap digne d'un George Watsky ou Mac Lethal. J'aurai pu ne pas avoir de musique à faire écouter à mon gus ce matin pour qu'il n'entende pas les "plocs" de ma livraison du jour. J'aurai pu ne pas avoir la chance de trémousser mon boule en rythme en chantant faux leurs reprises de fou tout l'après midi. Mais mon frère a été bien inspiré de prendre d'autorité les commandes de la machine pour me dire "écoute-la, ça va te plaire".
Alors ouais, ça m'a plu. Et pas qu'un peu. Et quand j'ai pu voir leurs têtes et leurs mimiques, encore plus .
Look At Me Now est leur reprise la plus connue, alors je vous la mets, juste pour voir.

Mais une qui m'a vraiment bluffée, c'est leur reprise de Party Rock Anthem, de LMFAO. Alors oui, je sais, LMFAO, c'est un peu daubifique et trop entendu et puis bon, pour être honnête, pour moi c'est ça:
Everyday I'm shufflin'

Sauf que là, contrairement à l'originale, c'est badass. Ouais mon gars, ça s'peut. Genre, la nana, elle rape pour de vrai, c'est pas du fake comme ces chevelus qui enchaînent mollement quelques phrases en plaçant mal leur voix. Ça envoie un peu du steak, si tu vois l'délire. Bref, écoute ça.
Pour faire bonne mesure, je te propose d'en écouter une autre un peu plus pop, un peu moins rap, que tu puisses juger par toi-même de l'étendue de leur talent.Ouais, parce que y'a pas qu'Amy et ses grands yeux bien maquillés, y'a aussi Nick, avec sa beaugossitude et sa maîtrise des instruments. Puis il est pas en reste au niveau de la voix...
Si tu en écoutes d'autres, tu remarqueras que tous les jurons sont remplacés. Alors, je ne sais pas si c'est parce que ce sont des projets d'école (ils se sont rencontré au Berklee College of Music), ou parce que leur site web et donc toutes leurs vidéos sont hébergés sur un site gouvernemental, mais bon, c'est pas dérangeant.
Oh, et ils ont quand même quelques compos qu'on peut écouter ici. Aussi, leur album est disponible à l'écoute sur Deezer, et aussi en vente sur iTunes.

Enfin bon, t'as compris ce que j'en pense: ils sont beaux, talentueux, si je pouvais je les marierai direk'. Je suis une Karminite.

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BISOU

*Pas pour juger de ses goûts, non-c'est pas du tout mon genre.
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mardi 24 janvier 2012

De la lumière dans tes yeux

Moi j'aime bien ça, quand les copains ils nous déclarent leur amour avec une chouette illustration qui nous ressemble. Nous, à travers leurs mirettes de gens doués quoi. Ce coup ci c'est Migwel qui s'y est collé et c'est fort réussi.


Câlin!
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samedi 14 janvier 2012

...and I'm feeling blue

Lorsqu'on te demande si tu connais les Beatles, pour toi c'est clair et limpide, ce qui te vient en tête c'est: George, John, Paul et Ringo, Liverpool, et un de leurs tubes. Sauf qu'avant d'être aussi célèbres, les Fab-Four en ont un peu chié, comme tout bon groupe qui se respecte, et leur formation n'était pas telle qu'à son apogée. Au décollage de leur notoriété, les Beatles, c'était George, John et Paul à la guitare et au chant, Pete Best à la batterie et Stuart Sutcliffe à la basse. Ils jouaient dans un bouge en sous-sol d'un établissement de St Pauli à Hambourg, et vivaient dans des conditions proches du déplorable dans les loges d'un cinéma de quartier. Bref, la merde un peu, mais manifestement ça valait le coup.

Ce dont je vais te parler maintenant, c'est d'une bédé qui est sortie en France en novembre dernier et qui a pour protagoniste l'histoire d'amour entre Stuart Sutcliffe et la photographe Astrid Kirchherr, qui a fait des clichés dont je tapisserai bien mon antre, tu'ois. Cette love story se passe pendant cette fameuse période Hambourgeoise dont je viens de te parler. Arne Bellstorf, l'auteur, a un trait rond, fin, subtil, comme je les aime, il a su parler des Beatles sans que le groupe ne prenne toute la place, en l'utilisant comme toile de fond à cette histoire singulière, belle, prenante, et pourtant tragique. Forcément, on s'y attend dès le début, Stuart a mal fini: si le nom de ce peintre prometteur n'a jamais effleuré tes écoutilles, c'est bien qu'il y a eu une couille dans le potage.

Ce que j'aime, dans ce genre de récit, c'est le témoignage d'une époque qu'on n'a pas vécue, qui reste authentique ( grâce à la participation d'Astrid par quelques entretiens passés avec l'auteur),  qui raconte la naissance d'un courant, de quelque chose qui me fait vibrer (forcément, ça me parle plus que si c'était l'histoire de la blanquette de veau), avec des détails, des références à des choses qu'on connaît, des noms qu'on a déjà entendu, des paroles qu'on se fredonne en même temps qu'on les lit... C'est vrai, quoi.
Ce que je te conseille, c'est de compléter cette lecture avec le Petit Livre Beatles de Hervé Bourhis, une vraie bible du groupe en bandessinée. Et là mec, tu seras plus qu'au point, c'est clair.
Source photo: LePoint.fr

BISOU
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vendredi 13 janvier 2012

D'oh!

Aujourd'hui, le petit fan-art est un gif rigolo animé par copain Didih de D&D!
 D&D, a.k.a Didih&Donuts, un duo de graphistes bordelais à moustache, qui font pas semblant.
Vous pouvez les trouver sur Facebook, et ils sont aussi sur Tumblr!

Merci les copains!
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lundi 9 janvier 2012

The Firm

Ce soir, sur fond de Millenium, le thème c'est BAMF. Et en te parlant de The Firm, je me fous pas d'ta pomme mon p'tit gars. The Firm ("La Société") , c'est le projet d'un Britiche, Jocelyn Bain Hogg, qui nous offre un documentaire photographique de l'univers du crime organisé, à l'anglaise.

Sur son site, on raconte qu'il a infiltré l'organisation pendant plus de 4 ans, d'un exil à Ténérife aux réseaux du Royaume-Uni, et qu'il a réussi à capturer le vrai visage des malfrats anglais, mieux que les films des années 40, sans caricature politique ni image feinte d'hommes respectables. Ici, que du vrai, du dur, des mecs qui gardent la tête haute et font face aux affronts sans montrer de faux repentir. Pour eux, la loyauté compte par-dessus tout, et le crime est monnaie courante. 
Dix ans après la mort des capos, alors que le crime organisé s'étend au Royaume-Uni, le projet est revisité, tu peux en voir les photos sur cette page. Des clichés pleins de contrastes de sentiments, de violence mais d'amour, de chair, d'alcool, ça sent le tabac froid et ça goûte le sang. On voit leurs gueules, des culs, des regards fous et des visages fiers. C'est beau.

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vendredi 30 décembre 2011

It's the Beat



Ce qui est cool avec l'option noël-avec-les-copains, c'est que du coup les cadeaux deviennent plus cool aussi. C'est comme ça que j'ai eu le plaisir de recevoir une très chouette bd qui retrace les points forts de la mouvance de la Beat Generation, à travers une bio illustrée des acteurs majeurs de celle-ci, Jack Kerouac, William S. Burroughs et Allen Ginsberg. Lectrice de ces auteurs aujourd'hui cultes, j'ignorais quasi tout de leur vie et sur ce qui a fait que la beat generation ait ouvert grand la porte à tous les courants subversifs des 60's. La libération sexuelle, les excès de stupéfiants, le féminisme, l'écriture libérée de toutes contraintes académiques, la lutte contre la ségrégation raciale, tout ça, les écrivains de la beat generation l'ont amorcé quoi qu'il leur en coûte. 
Les gus avaient des vies tarées et sans concessions à base de road trip hallucinés, de sexe débridé, de drogues, de fuites au Mexique ou à Tanger et du jeu de Guillaume Tell en vrai.
Ils ont connu un succès relatif de leur vivant, excepté Allen Ginsberg dont le poème Howl a connu un succès international très rapidement. Ils ont influencé des générations d'écrivains et de poètes, ont côtoyé et collaboré avec des artistes aujourd'hui majeurs comme Bob Dylan, Patti Smith, The Clash, Kurt Cobain ou Ministry.

Bob Dylan et Allen Ginsberg se la jouent tranquille

Ces foufous squattant surtout la côte Est, des petits topos sur ce qui se passait ailleurs aux États-Unis et sur d'autres poètes marquants du mouvement suivent les biographies. Rajoutons que ce beau roman graphique est l'œuvre commune d'une vingtaine de dessinateurs et de scénaristes américains et que la traduction française plutôt réussie revient à Lydie Barbarian, ancienne journaliste rock chez Libé.
Une lecture passionnante, avec la satisfaction de pouvoir se la ramener un peu plus dans les soirées!

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jeudi 8 décembre 2011

Plein les mirettes



La plupart du temps, ça ne me dérange pas plus que ça d'être provinciale. Notez que dans notre moyenne-grande ville on n'a quand même pas trop à se plaindre. On se plaît à trainer ses guêtres dans les mêmes lieux à la cool où on a toujours un truc à voir, une bise à faire et un verre à boire. Mais faut avouer que des fois on voit passer deux ou trois expos, des petites et grandes soirées sur nos réseaux sociaux à forte affluence et là on se dit que merde, vivre à la Grande Ville, ça a aussi de chouettes côtés.
Cette fois ci, ce qui me fait me dire ça c'est l'exposition Ceci est mon corps de Camille Cier, photographe-voyageuse, sur des corps encrés. Des corps crus, nus, marqués, sans fards, entre lumière et obscurité. "Ceci est mon corps", ça sonne, pour moi, comme une réponse aux regards persistants, parfois sans gênes, du badaud de base sur les tatoués. Comme si ils étaient obligés d'expliquer ce qu'ils ont choisi d'inscrire sur l'intimité de leur corps. Là tout est dit et sans détours
La série 21 raisons d'y croire vous met aussi un petit coup dans la rétine, avec ces visages illuminés, ces regards dans les étoiles.
Si jamais vous êtes dans le quartier du Houla Oups, dans le 11éme et que vous voyez de la lumière, n'hésitez pas, allez vous rincer l'œil pour moi.
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mardi 15 novembre 2011

My Bloody Lad

My Bloody Lad est une vidéo des studios WIZZprod° à base de zombie et d'enfant-tête-à-claques qui est bonne à croquer l'après midi quand t'as faim.
Réalisation: Cyrille Chauvin, Guillaume Dousse, Thibaud Petitpas et Pierre Rutz, étudiants en 1ère année aux Gobelins.



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samedi 1 octobre 2011

Paye ta moule, Girls Wanna Have Foune.

Aujourd'hui, c'est Duch qui nous fait l'honneur de nous croquer pour une petite partie de skateboard-surfing sur les embruns océaniques de la foune enchantée. Et TMTS, ça nous fait grave kiffer.

Duch, il est hyper talentueux et trop doué du crayon, et en plus il fait partie du Skinjackin.
Tu peux le trouver et . Et même qu'ici, c'est un peu lui aussi.
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dimanche 31 juillet 2011

Petit interlude photographique

Je t'avais parlé de ce resto, Vivas Las Vegans, rue Saint James, et je t'avais dit d'aller y faire un tour. Si tu l'as pas encore fait, c'est l'occase: jusqu'au 31 août, Susy Terrier y expose une série de photos intitulée Instants noir et blanc. Il y a une vingtaine de clichés, encadrés ou non, en vente pour la bonne cause puisque 30% des recettes de l'expo seront reversé à l'association bordelaise REYWA qui oeuvre pour le peuple tibétain. Donc tu vois, tu traces, t'admires, le taf de cette nénette est juste fifou (je peux en parler, je le vois genre, tous les 2 jours): c'est beau, c'est puissant, poétique, frappant, ça te marque l'oeil, ça t'empreinte le sens de la vue, je suis restée scotchée de longues minutes devant certaines de ses photos.

En ce moment, la meilleure façon de se remplir le cerveau de jolies images en se pétant le bide avec des choses bonnes pour toi et les autres.

27, rue Saint James
33000 Bordeaux

Ouvert du lundi au jeudi de 11h30 à 15h
 Vendredi et samedi de 11h30 à 21h
Fermé le dimanche
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dimanche 12 juin 2011

Des animaux sur la rue



1.Celui qui croit en la dominance du comportement animal chez l'homme,
2.Un sensuel,
3.Celui qui pense que les micro-organismes causent des maladies,
4.Un auteur d'histoires d'animaux,
5.Un peintre ou un sculpteur dont le sujet principal sont les animaux.
C'est comme ça que The animalists se présente. Ils sont deux, Migwel et Joy, et ils font du vandalisme éphémère. A la craie, les portraits d'animaux naissent sous leurs petits doigts de fées sur les murs de la ville. Les murs noirs, comme ça ça se voit mieux, et on imagine bien l'odeur de pisse qu'ils ont du subir en faisant ça. Et même que parfois il s'attaquent aux petites sculptures de chien, genre. Et c'est beau. Et en plus, ils sont drôles. Alors nous, on kiffe un peu tu vois. Donc toi, tu devrais kiffer aussi. Alors va voir maintenant.


Et Mimi est aussi dans l'équipe de Skinjack de Bordeaux, dont on t'a déjà parlé ...
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vendredi 10 juin 2011

MOTHER FUCKIN DEATH SET

Je vais te présenter le groupe qui a littéralement accompagné la meilleure soirée de mon été 2010. TheDeathSet a vu le jour en 2005 à Sydney, en Australie, avant d'aller s'échouer sur la côte est des USA, plus précisément à Brooklyn.
Les trois mecs fifous qui composent le groupe (Johnny Sierra, Jah Landis et Dan Walker) nous proposent un punk-électro bien piquant qui donne envie de sauter en criant partout des choses qui n'ont aucun sens, de se traîner dans des rues blindées de monde sans les voir, de vivre des choses en fish-eye comme dans les vidéos de trash-skate, avec des couleurs vieillies et des vans trouées, d'être avec tes potes et de t'en battre les flancs à coup de patte d'alligator femelle. Et leur vie, c'est un peu ça. Quand ils sont venus jouer au Saint Ex l'été dernier, j'ai joué au bilingue, et je me suis retrouvée à les suivre en after. S'en est suivi un périple dans la ville parce qu'ils savaient pas où ils devaient aller et au final on s'est retrouvé dans un espèce d'appart géant sans vraiment de meubles mais blindé de bouquins... d'après ce dont je me souviens. Bref. Les mecs sont adorables et leur logo est trop fou.

Leur dernier album, Michel Poiccard, est sorti le 15 mars dernier chez Counter/Ninja Tune, et il est bien à leur image: fou, décadent, polyglotte, amoureux... Et avec ça, une vidéo pour leur morceau "Can You Seen Straight?" qui est sortie hier sur NME, à minuit pile, 18h heure locale.



Bonus track: "I miss you Beau Velasco", hommage à l'un des deux membres fondateurs du groupe, décédé en 2009. Scotchant.
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jeudi 9 juin 2011

KREAYSHAWN, une rappeuse qui en a.

Je sais pas trop si tu connais cette petite donzelle là mon bijou, mais si c'est pas le cas, c'est l'occase ou jamais de la découvrir. Ici on aime de tout, on écoute de tout, on mange de tout par les yeux et par le cerveau, tout est bon à prendre. Et c'est ce qu'on a fait jusque là, notre diversité t'a sans doute laissé le souffle coupé sur un coin de keyboard, sauf que j'ai trouvé que ça manquait un peu de chounasses quand même. C'est vrai quoi, on parle pas trop de meufs musiciennes, alors que merde à la fin, c'est un peu ça GWHF! DES FOUNES!
Bref, comme d'hab, je m'égare dans des endroits mal famés de mon cerveau...

Je viens à toi, mon amour, pour te parler de KREAYSHAWN. C'te petite nana de 21 piges se la ramène avec son white-rap pas dégueu et son blase impossible... à écrire. Pour la prononciation, ça donne un truc genre "kwi-èille-cheunne", genre "creation" à l'amerloque quoi. Bref, tu vois c'que je dégoise. Elle a l'air toute petite et est toute choute avec ses yeux de biche et son maquillage so 50s. On la kiffe dans tous les sens et j'espère bien t'y convertir. Faut dire, elle est bien entourée, avec les mecs de Odd Future (souviens-toi, Mélo nous en a parlé y'a quelques temps), ce son dub step et ses lyrics biatch-trashouille ont de la matière pour décoller. En plus la nana sait tout faire: elle a commencé en tant que vidéaste, tu peux voir ce qu'elle a commis sur son Youtube. Je kiffe son style, je kiffe sa crew, elle est au top du top avec un Tumblr trop kitsh et un Twitter très nawak. Son Facebook regorge de vidéos débiles aussi. un vrai BONHEUR. Et en plus, elle vient de signer chez Sony. Autant dire qu'on va en entendre parler.

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dimanche 29 mai 2011

Loving freaks

Je sais que ça a déjà quelques mois, que certains d'entre vous l'ont sûrement déjà vu passer, mais pour les autres et ceux qui ne connaîtraient pas encore Harmony Korine, voici un petit échantillon du talent et de la grâce du bonhomme. 
Scénariste du Kids de Larry Clark et réalisateur du désormais culte Gummo, il nous livre ici une collaboration avec les tarés de Die Antwoord, collaboration qui après coup nous semble aller de soi.
Bon dimanche les copains.




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dimanche 22 mai 2011

En Juin ce sera bien!



Le sympathique et sulfureux crew du Vicious Soul, nous régalera cette année encore avec leur deuxième édition du Vicious Soul Festival. Une programmation éclectique et léchée, à base de sueur et de danses lascives, frénétiques et/ou endiablées. Une expo, des chouettes groupes, un show case, un petit marathon de 3 jours dans les spots les plus moites de la ville. 
Une bien cool façon de commencer le mois de Juin, et pas d'excuse le pass 3 jours est à 10 balles, autant dire que c'est cadeau.



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mardi 10 mai 2011

Vj, c'est comment?


Ce média tient, depuis quelques années déjà, une place à part entière dans ma vie et dans ma conception d'une chouette soirée. Il reste à mon goût encore marginal, tout du moins en France, et trop peu exploité. Je me suis de plus rendu compte que ça reste flou pour pas mal d'entre nous. Ayant quelques très bons éléments dans mes connaissances, j'ai pris le temps de les cuisiner un peu sur leur art et leur conception du truc pour en savoir plus. Dothy, Elroy, Tix et Bgood se sont prêtés à l'exercice. Morceaux choisis.


-Leur définition-

Elroy: Tout comme le DJing mais avec des images à la place du son, le vj mixe du contenu visuel.

Tix:  (n.c.) {anglicisme}. > voir video-jockey, disque-jockey.
Pratique qui tire ses origines du paléolithique supérieur et qui consiste à associer des images à des sons, le plus souvent sous l'emprise de psychotropes.
Personne n'a pu établir clairement les liens sémantiques que ce mot entretient avec le domaine de l'équitation.

Dothy: ATTENTION: Il faut savoir parler une peu anglais là. "V" pour  Vidéo, "J" pour jocking ce qui nous donne Video Jocking, même contraction que Disk Jocking. Par ailleurs, on ne dit pas Vjette en ce qui concerne les nanas qui exercent dans ce "milieu".


-Comment ils y sont venus-

Elroy: Je suis passé par le VJing, un peu par hasard, en expérimentant le rapport son/image, et puis j'en suis reparti, plus intéressé par le développement de vrais concepts live visuels. Le vjing sans créa / concept c'est un peu inutile et anecdotique je trouve.

Tix: L'envie de jouer des images comme on jouerait de la musique, avec un rapport plus immédiat ( temps réel, improvisation, couleurs, rythmes...) sans les contraintes qu'on retrouve habituellement dans les autres pratiques audio-visuelles (narration, dialogues, personnages).

Bgood: j'ai tout plaqué après en avoir eu marre de faire des boulots de merdes. Je me suis enfermé, investi et j'ai bossé.

Dothy: J'en ai entendu parler la première fois en 2002, lors d'un cours de vidéo expérimentale aux beaux-arts de Poitiers.
J'ai donc commencé vraiment en 2004, tout d'abord avec ARKAOS (on parle logiciel là). Puis ensuite la découverte de Modul 8 qui a changé ma vie pendant les live.
Les projections, "Mapping" sont des choses que j'aimerais tester un de ces quatre. Pour ça, il faut avoir un atelier super grand, à paris c'est chaud bonbon à choper! Par ailleurs Modul 8 lance son Mad Mapper. Des sessions d'apprentissage seront organisées durant le Mapping Festival du 6 ou 16 mai (Guys, le festival à ne pas rater en Europe !!!!!! )
Si vous êtes intéressés, inscrivez vous sur le site.


-Qu’est ce qu’ils y trouvent de plus que dans le motion design classique-

Tix : La pratique du motion design, pour ma part, est souvent associée à une marque, ou bien s'inscrit dans un cadre "corporate", dans lequel on est tenu de respecter les exigences d'un commanditaire. Du coup, le vijing permet vraiment de développer son univers, et joue un peu le rôle de laboratoire d'expérimentation pour d'autres projets.

Elroy : J'aime le côté événementiel, le live visu prend en compte le support et la spécificité d'un lieu et te permet d'expérimenter avec le volume, c'est toujours plus excitant que de n'exister que sur un écran.

Bgood : La scène, pouvoir montrer ses images à un public et sortir un tout petit peu de l'ombre. Pouvoir voyager, faire des rencontres importantes et jouer avec des artistes qui me plaisent.

Dothy : Le champagne , les rencontres et les dolls.... Se coucher super tard (ha merde, en fait bosser en faisant du motion design te fait aussi te coucher over tard , FAIL! )


-Sans limitation de budget, leur installation idéale-

Tix : Je travaille avec mon collègue Mathieu Plantevin (Dimdoumdo) sur un projet de perf audio / video où chaque sample audio est directement associé à une video en alpha, ce qui composerait des petits tableaux visuels et sonores. Sur le dispositif, on ne sait pas trop encore, on y réfléchit ; on aimerait bien sortir de l'écran rectangulaire. Mais bon. Pas évident...
Sinon, projeter des messages subliminaux à caractère conspirationiste sur la face cachée de la Lune.

Elroy : Un set up multi-proj pour des mappings a 360° sur un truc iconique et gigantesque genre les pyramides d'Égypte ou une tour à Dubaï, tu vois le délire !

Dothy : Un énorme dôme octogonal sous terrain, projection sur toutes les faces avec un sol placé sur vérin hydraulique fonctionnant au rythme des bpm...


-Leur maître /inspiration-

Tix : Plein mais s’il ne faut en citer qu'un, j'admire beaucoup le travail d'Oskar Fischinger , qui a été un des premiers à vraiment creuser le rapport image / son, avec des procédés d'animation sur pellicule, dans les années 30.

Bgood : Zero, Dothy, Aalto, Legoman, Ratsi… (À noter, ce ne sont que des gens qui bossent l'image dans leur propre métier, mis à part Zero )

Dothy : Le tout premier artiste qui m'a amené au "motion design" c'est Nando Costa avec sa vidéo Trikala - Iconologic en 2001 et puis ensuite, en traînant sur les sites de SHILO DESIGN et de  MK12. Je sors des références déjà usitées mille fois, mais il y a 10ans  pour moi c'était le kif total. 

N'hésitez à aller faire un tour sur les liens gentiment mis à votre disposition et pour le plaisir des yeux, mes préférés.

 




DMD Live Visual Demo par tixvideo





Showreel 2009 from Dorothée Sorbier °DOTHY° on Vimeo.
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vendredi 6 mai 2011

Les deux meilleurs clips d'animation de la vie.

Je suis d'humeur musicale et plutôt jouasse, donc voilà, pour le plaisir de vos petites mirettes, deux projets d'animation à base de chanson française...

Le premier, c'est "Le Café", par Oldelaf & Mr D, une chanson pour dire que trop de café ça tue un peu le cerveau de la tête. Le clip a été réalisé par Stéphanie Marguerite et Emilie Tarascou, deux meufs trop balèses.
Et celui ci est plein de mignonneries, à base de Edith Piaf et Théo Sarapo, une petite chanson toute choute qui pose une question tout à fait légitime: "A quoi ça sert l'amour?". Le clip est de Louis Clichy ("comme la place"), avec son trait tout doux qu'on aime bien.


Certes, ces vidéos ne sont pas de toutes fraîcheur, mais on ne s'en lasse pas...
Des bisous d'amour les lapins.
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BOOBS

10 mujeres muestran sus tetas naturales, en français, ça donne "10 femmes montrent leur poitrine naturelle", sous entendu "pas siliconée". Ces 10 colombiennes montrent donc leurs seins en vidéo pour protester contre la chirurgie esthétique. Je ne parle pas ni ne comprends l'espagnol, mais ça doit donner un truc du genre "je me suis pas faite opérer, et pourtant vous aimeriez bien tripoter mes miches". Bah ouais les meufs, vous avez raison, c'est drôlement beau.

Ca se passe sur le site Soho, et ici, vous pouvez voir les photos des filles, plutôt pas mal (bah ouais, si ils avaient montré des thons, ça aurait tout de suite moins parlé.)

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