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mardi 19 juin 2012

Music is magic

Aujourd'hui est sorti le dernier clip du duo anglais indie Slow Club, "Beginners", avec Daniel Radcliffe. Si tu me connais un peu, ça t'étonnera pas que j'en parle ici, parce que tu sais l'amûûûr que je porte à la saga Harry Potter. Mais je tiens à préciser que Daniel Radcliffe est un acteur qui ne se résume pas à cette prestation. Le gus a moult rôles très variés à inscrire sur son CV de stâââr, que ce soit au niveau du cinéma, du théâtre ou même à Broadway. Eh ouais mon gars, ça en jette. Il est balèse dans ce qu'il fait, le bougre.
Et c'est pas cette vidéo qui vous dira le contraire: c'est un plan séquence de 4 minutes où il se la joue synchro sur la voix de la chanteuse Rebecca Taylor, en mode "je suis trop bourré et hyper désespéré".
The Guardian a interviewé Charlie, la voix masculine du groupe, qui leur a raconté comment l'histoire s'était passée. En gros, quand ils l'ont rencontré pour la première fois, ils ont un peu halluciné de voir qu'il connaissait vachement bien leur musique. Quand la réalisatrice Lucy Needs a eu fini le script du clip, elle leur a dit que ça coûterait rien de demander à l'acteur si il voulait en être. Il paraît que sur le tournage, il était hyper concentré, et que d'après eux c'est ce qui fait qu'on arrive à avoir de tels rendus sur la pelloche. Personnellement, je kiffe.


Si tu ne t'es pas fait pipi à la culotte en allant voir La Dame en Noir, le gus va jouer Allen Ginsberg dans Kill Your Darlings, sortie courant 2013.


Dans le sujet "Stars de Harry Potter ayant joué dans des clips", le trio est maintenant complet vu qu'en juillet 2010 sortait le clip de One Night Only "Say You Don't Want It" avec la jolie Emma Watson (a.k.a Hermione Granger), et en octobre dernier c'est Rupert Grint (Ron Weasley) qui jouait un fan complètement barré de Ed Sheeran dans son "Lego House" un peu étrange.

 



BISOU

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mercredi 25 avril 2012

Je suis une Karminite

Il est des choses qu'on découvre par un heureux hasard. C'est mon cas avec ce duo d'amoureux talentueux, Karmin, que j'ai entendu l'autre jour en fouillant dans la clé USB branchée sur l'autoradio de mon frère. On allait chez les parents et je fouinais dans le répertoire réservé à la playlist de sa copine*, quand je suis tombée sur cette reprise de Look At Me Now, le morceau-triolisme Chris Brown/Lil' Wayne/Busta Rhymes. Et, j'ose le dire, j'ai zappé. Après 10 morceaux de reggaeton, j'ai failli ne pas laisser sa chance à Amy et à son rap digne d'un George Watsky ou Mac Lethal. J'aurai pu ne pas avoir de musique à faire écouter à mon gus ce matin pour qu'il n'entende pas les "plocs" de ma livraison du jour. J'aurai pu ne pas avoir la chance de trémousser mon boule en rythme en chantant faux leurs reprises de fou tout l'après midi. Mais mon frère a été bien inspiré de prendre d'autorité les commandes de la machine pour me dire "écoute-la, ça va te plaire".
Alors ouais, ça m'a plu. Et pas qu'un peu. Et quand j'ai pu voir leurs têtes et leurs mimiques, encore plus .
Look At Me Now est leur reprise la plus connue, alors je vous la mets, juste pour voir.

Mais une qui m'a vraiment bluffée, c'est leur reprise de Party Rock Anthem, de LMFAO. Alors oui, je sais, LMFAO, c'est un peu daubifique et trop entendu et puis bon, pour être honnête, pour moi c'est ça:
Everyday I'm shufflin'

Sauf que là, contrairement à l'originale, c'est badass. Ouais mon gars, ça s'peut. Genre, la nana, elle rape pour de vrai, c'est pas du fake comme ces chevelus qui enchaînent mollement quelques phrases en plaçant mal leur voix. Ça envoie un peu du steak, si tu vois l'délire. Bref, écoute ça.
Pour faire bonne mesure, je te propose d'en écouter une autre un peu plus pop, un peu moins rap, que tu puisses juger par toi-même de l'étendue de leur talent.Ouais, parce que y'a pas qu'Amy et ses grands yeux bien maquillés, y'a aussi Nick, avec sa beaugossitude et sa maîtrise des instruments. Puis il est pas en reste au niveau de la voix...
Si tu en écoutes d'autres, tu remarqueras que tous les jurons sont remplacés. Alors, je ne sais pas si c'est parce que ce sont des projets d'école (ils se sont rencontré au Berklee College of Music), ou parce que leur site web et donc toutes leurs vidéos sont hébergés sur un site gouvernemental, mais bon, c'est pas dérangeant.
Oh, et ils ont quand même quelques compos qu'on peut écouter ici. Aussi, leur album est disponible à l'écoute sur Deezer, et aussi en vente sur iTunes.

Enfin bon, t'as compris ce que j'en pense: ils sont beaux, talentueux, si je pouvais je les marierai direk'. Je suis une Karminite.

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BISOU

*Pas pour juger de ses goûts, non-c'est pas du tout mon genre.
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vendredi 30 mars 2012

Any way the wind blows

Aaaaah, la musique, cette façon de s'exprimer qui met tout le monde d'accord et via laquelle on peut faire passer toute sorte de message... Dans cette vidéo, un mec vient de se faire arrêter, et après avoir tenté de plaider sa cause, il se met à entonner "Bohemian Rhapsody" de Queen. En entier, à capella, il est bourré, il fait même les solos et ne se trompe quasiment pas. C'est magique.

"Ouh lala les enfants, attention, l'alcool, c'est maaaaal!"

BISOUS
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samedi 17 mars 2012

Sunshower



Revoilà les beaux jours, les envies de cuites en terrasse l'après midi, les guiboles libérées de l'oppression du collant, j'en passe et des meilleurs. Va aussi débuter cette grande saison des festivals en tout genre de plus ou moins bonne qualité, plus ou moins crédibles et surtout plus ou moins onéreux. Pourtant peu friande de reggae, force est de constater que l'association Guns Of La Garonne nous gratifie pour la quatrième édition de son festival bien nommé Spirit Of 69 d'une sélection aussi bien legend que novatrice. 

Comme d'habitude, un festival en deux temps, une première soirée à l'Heretic avec une scène locale de qualité et une seconde à Blanquefort avec une affiche qui laisse rêveur pour 17 euros en prévente. 

Rien de moins cette année que la première et unique prestation en France de Dave Barker, pionnier de l'early reggae en 69 au côté d'artistes comme Toots and the Maytals et Symarip entre autres, quelques années avant l'explosion du roots reggae d'un certain Bob. Avec un chant hurlé très soul (Barker veut dire aboyeur) et une incitation à la danse qui pose les bases du Dj Style à la sauce ragga puis dancehall, c'est incontestablement à ne pas louper. 

 Dave a encore la grosse patate

À noter aussi, le passage de la mignonnette Hollie Cook, fille de Paul Cook batteur des Sex Pistols pour l'anecdote. La jolie grande britonne apporte une incontestable fraîcheur à cette programmation. Révélée par Prince Fatty, producteur anglo-italien qui a notamment travaillé avec Quincy Jones et Stevie Wonder à ses débuts et qui a ensuite monté un studio à Brigton où des gens comme Nick Cave figurent parmi ses client.





Alors n'hésite plus, va donc passer du bon temps et chalouper avec tes copains, fais de ton printemps un moment de grande douceur.

Merci à Dj Breizmatazz pour les infos, à retrouver sur l'émission Spy Market le dimanche de 19h30 à 21h sur la Clé des Ondes et sur Catch The Beat!
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samedi 14 janvier 2012

...and I'm feeling blue

Lorsqu'on te demande si tu connais les Beatles, pour toi c'est clair et limpide, ce qui te vient en tête c'est: George, John, Paul et Ringo, Liverpool, et un de leurs tubes. Sauf qu'avant d'être aussi célèbres, les Fab-Four en ont un peu chié, comme tout bon groupe qui se respecte, et leur formation n'était pas telle qu'à son apogée. Au décollage de leur notoriété, les Beatles, c'était George, John et Paul à la guitare et au chant, Pete Best à la batterie et Stuart Sutcliffe à la basse. Ils jouaient dans un bouge en sous-sol d'un établissement de St Pauli à Hambourg, et vivaient dans des conditions proches du déplorable dans les loges d'un cinéma de quartier. Bref, la merde un peu, mais manifestement ça valait le coup.

Ce dont je vais te parler maintenant, c'est d'une bédé qui est sortie en France en novembre dernier et qui a pour protagoniste l'histoire d'amour entre Stuart Sutcliffe et la photographe Astrid Kirchherr, qui a fait des clichés dont je tapisserai bien mon antre, tu'ois. Cette love story se passe pendant cette fameuse période Hambourgeoise dont je viens de te parler. Arne Bellstorf, l'auteur, a un trait rond, fin, subtil, comme je les aime, il a su parler des Beatles sans que le groupe ne prenne toute la place, en l'utilisant comme toile de fond à cette histoire singulière, belle, prenante, et pourtant tragique. Forcément, on s'y attend dès le début, Stuart a mal fini: si le nom de ce peintre prometteur n'a jamais effleuré tes écoutilles, c'est bien qu'il y a eu une couille dans le potage.

Ce que j'aime, dans ce genre de récit, c'est le témoignage d'une époque qu'on n'a pas vécue, qui reste authentique ( grâce à la participation d'Astrid par quelques entretiens passés avec l'auteur),  qui raconte la naissance d'un courant, de quelque chose qui me fait vibrer (forcément, ça me parle plus que si c'était l'histoire de la blanquette de veau), avec des détails, des références à des choses qu'on connaît, des noms qu'on a déjà entendu, des paroles qu'on se fredonne en même temps qu'on les lit... C'est vrai, quoi.
Ce que je te conseille, c'est de compléter cette lecture avec le Petit Livre Beatles de Hervé Bourhis, une vraie bible du groupe en bandessinée. Et là mec, tu seras plus qu'au point, c'est clair.
Source photo: LePoint.fr

BISOU
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samedi 24 décembre 2011

Chris te masse

Ce soir, c'est la Noël, et pendant que ta mère fait son Turducken aux marrons, on te propose de purger ton estomac avant ces heures de festin intensif qui vont te mener tout droit à la crise de foie, avec un petit florilège des chansons de Noël du meilleur goût.



 
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Et pour finir, vu que Noël, c'est un peu pour l'ami Jesus, une ode à lui.

 

"Merci les amis"

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mercredi 14 décembre 2011

French Cuisine

Ce matin, en rentrant chez moi, je me suis surprise à marcher la tête haute et le dos droit, en rythme avec la musique qui passait dans mes oreilles, et à sourire aux passants qui allaient au boulot la mine renfrognée, et me lançaient presque un regard de dégoût. Style Walk of Shame.
Je ne sais pas si c'est l'euphorie du moment, le fait que ce soit une semaine pleine de petits plaisirs et de grosses doses de caliente (ceci dit, peut être que le fait qu'on soit à la mi-décembre et que le mercure ne soit toujours pas descendu en dessous de 10°C y est pour quelque chose...), mais le concert de Kid Congo à l'Heretic a été pour moi comme si le houblon du club était parfumé à la madeleine de Proust.
Kid Congo, ou Kid Congo Powers, a.k.a Brian Tristan, pour moi c'est d'abord l'époque des Cramps que je préfère, celle des années 80, leurs rythmes un peu plus lents qui gardent toujours cet esprit punk et rockab avec ce petit côté série B, cette atmosphère sombre et enfumée où t'as la peau verte et les cernes luisantes. Le mec est pour ainsi dire une figure du punk blues/garage alternatif à côté duquel on ne peut pas passer. Si son nom ne te parle pas, tu l'as forcément déjà entendu dans The Gun Club ou avec Nick Cave and the Bad Seeds.

Avec sa silhouette de grand pantin dégingandé, il se déhanche en nous nourrissant de rythmes claqués et de mélodies lourdes aux paroles pleines de cul et d'amour. Un petit côté Rocky Horror dans la voix qui ne te laisse pas de marbre, pour peu que t'aimes ce genre d'ambiance Transylvanesque aux échos de cave sombre et à l'odeur de poussière et d'humidité. Alors voilà.
On arrive au club, on rentre dans la salle et le public est évidemment d'époque: on n'est pas de la même génération, c'est clair, mais au moins c'est authentique. Et surtout, c'est blindé. Au fond de la salle, impossible de voir quoi que ce soit, et y'a pas moyen qu'on passe tout le set sur la pointe des pieds à tenter d'apercevoir un bout d'oreille d'un des membres non identifié du groupe au moment où un mec devant nous aura bougé la tête à droite. On décide de saisir notre chance de passer derrière la scène, et de s'en prendre plus dans la gueule à 2m des show-men.
Le groupe s'appelle en fait Kid Congo & The Pink Monkey Birds, ils ont chacun une veste en jean patchée de leur blase et de leur position dans le groupe. Le batteur est sur-tatoué, le bassiste sur-poilu, le gratteux sur-barbu, et Kid sur-pédé. Ca claque. Ton corps bouge tout seul, même quand la musique se fait plus lente, même quand ils arrêtent de jouer. T'as envie qu'ils viennent faire une boum chez toi, t'as envie d'avoir toi aussi un t-shirt rayé, un jean à grand revers et une face de dessin animé. Kid nous flatte un peu, il nous régale d'histoires de fantômes et de Black Santa, nous dit qu'on est les plus beaux, change les paroles de La Llarona en "La Garonna" et nous fait danser le Boogaloo avant de se lancer dans The History of French Cuisine.

Le show se termine, ils passent devant nous et Charlotte fait sa fan, leur serre la main en les gratifiant d'un "great show!". Les applaudissements continuent, alors Kid revient, et je peux pas m'empêcher de lui en demander "one more!". On est des putain de groupies, et ça s'arrange pas quand on entend les premières notes de Goo Goo Muck.

Boum, le concert fini, on sort de la cave, notre niveau de connerie descend doucement pour laisser place à une fatigue aussi plaisante que si on avait nagé un 100m, et il faut affronter la pluie pour aller s'affaler dans le canap' devant une émission à la con en mangeant des coquillettes. La vie est belle.
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lundi 22 août 2011

Mets toi à l'heure One O'Clock



Si ta playlist te fatigue, que tu veux du frais dans tes oreilles et que t'as envie de t'ambiancer avec du bon son plein de basse, le chouette crew de One O'Clock te propose désormais sa radio aux petits oignons. Tu laisses tourner et tu te sens déjà mieux. Ces joyeux défricheurs, en plus de nous servir des nouvelles fraîches et des interviews de qualités, nous régalent maintenant de sympathiques morceaux judicieusement sélectionnés. 
Y'a plus qu'à profiter et à cliquer sur Swag!

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vendredi 10 juin 2011

MOTHER FUCKIN DEATH SET

Je vais te présenter le groupe qui a littéralement accompagné la meilleure soirée de mon été 2010. TheDeathSet a vu le jour en 2005 à Sydney, en Australie, avant d'aller s'échouer sur la côte est des USA, plus précisément à Brooklyn.
Les trois mecs fifous qui composent le groupe (Johnny Sierra, Jah Landis et Dan Walker) nous proposent un punk-électro bien piquant qui donne envie de sauter en criant partout des choses qui n'ont aucun sens, de se traîner dans des rues blindées de monde sans les voir, de vivre des choses en fish-eye comme dans les vidéos de trash-skate, avec des couleurs vieillies et des vans trouées, d'être avec tes potes et de t'en battre les flancs à coup de patte d'alligator femelle. Et leur vie, c'est un peu ça. Quand ils sont venus jouer au Saint Ex l'été dernier, j'ai joué au bilingue, et je me suis retrouvée à les suivre en after. S'en est suivi un périple dans la ville parce qu'ils savaient pas où ils devaient aller et au final on s'est retrouvé dans un espèce d'appart géant sans vraiment de meubles mais blindé de bouquins... d'après ce dont je me souviens. Bref. Les mecs sont adorables et leur logo est trop fou.

Leur dernier album, Michel Poiccard, est sorti le 15 mars dernier chez Counter/Ninja Tune, et il est bien à leur image: fou, décadent, polyglotte, amoureux... Et avec ça, une vidéo pour leur morceau "Can You Seen Straight?" qui est sortie hier sur NME, à minuit pile, 18h heure locale.



Bonus track: "I miss you Beau Velasco", hommage à l'un des deux membres fondateurs du groupe, décédé en 2009. Scotchant.
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jeudi 9 juin 2011

KREAYSHAWN, une rappeuse qui en a.

Je sais pas trop si tu connais cette petite donzelle là mon bijou, mais si c'est pas le cas, c'est l'occase ou jamais de la découvrir. Ici on aime de tout, on écoute de tout, on mange de tout par les yeux et par le cerveau, tout est bon à prendre. Et c'est ce qu'on a fait jusque là, notre diversité t'a sans doute laissé le souffle coupé sur un coin de keyboard, sauf que j'ai trouvé que ça manquait un peu de chounasses quand même. C'est vrai quoi, on parle pas trop de meufs musiciennes, alors que merde à la fin, c'est un peu ça GWHF! DES FOUNES!
Bref, comme d'hab, je m'égare dans des endroits mal famés de mon cerveau...

Je viens à toi, mon amour, pour te parler de KREAYSHAWN. C'te petite nana de 21 piges se la ramène avec son white-rap pas dégueu et son blase impossible... à écrire. Pour la prononciation, ça donne un truc genre "kwi-èille-cheunne", genre "creation" à l'amerloque quoi. Bref, tu vois c'que je dégoise. Elle a l'air toute petite et est toute choute avec ses yeux de biche et son maquillage so 50s. On la kiffe dans tous les sens et j'espère bien t'y convertir. Faut dire, elle est bien entourée, avec les mecs de Odd Future (souviens-toi, Mélo nous en a parlé y'a quelques temps), ce son dub step et ses lyrics biatch-trashouille ont de la matière pour décoller. En plus la nana sait tout faire: elle a commencé en tant que vidéaste, tu peux voir ce qu'elle a commis sur son Youtube. Je kiffe son style, je kiffe sa crew, elle est au top du top avec un Tumblr trop kitsh et un Twitter très nawak. Son Facebook regorge de vidéos débiles aussi. un vrai BONHEUR. Et en plus, elle vient de signer chez Sony. Autant dire qu'on va en entendre parler.

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mercredi 20 avril 2011

Redneck euphorie



Rares sont les groupes de Hardcore que j'écoute régulièrement et qui tournent dans ma playlist, Cruel Hand fait, depuis un moment, partie de ceux-là. Je suis loin d'être une spécialiste, c'est un genre musical que je connais plutôt mal, avec lequel je marche surtout à l'instinct. Une chose est sûre, l'écoute de l'album Prying Eyes se révèle toujours salvatrice. Un condensé de haine et d'énergie qui donne envie de crier un bon coup les bras en l'air pour que ça aille mieux.
J'étais donc assez impatiente de les voir quand l'annonce de la date à l'Heretic est tombée.
Je passe sur les 3 premières parties de la soirée, j'étais trop occupée à avoir 12 ans avec les copains. Que voulez-vous.
Je me retrouve donc dès le début du set, Picon en main, toute attentive à ce que je m'apprête à voir. je prends toutefois garde à mettre une distance raisonnable entre les mosheurs et moi pour éviter d'être un dommage collatéral. La question que je sens pointer est, qu'est ce donc que cela?
Pour faire court, le mosh ou mosh pit est une danse plus ou moins brutale pratiquée dans  les scènes punk, punk hardcore et métal depuis les années 70. Attention cependant, on ne moshe pas à tout va, seulement au moment où le rythme devient plus lent et plus lourd annonçant comme qui dirait le bouquet final du morceau. Les gus se mettent alors à sauter en remuant les bras d'avant en arrière, jettent leurs panards tout pareil, touchent le sol en rythme et se poussent entre eux. Perso je la tenterai pas, par peur que tout ça s'emmêle et/ou de prendre un ramponeau au passage. 
Fermons la parenthèse.
Les gars se la jouent bon gros redneck des familles mais sont tout le contraire, cool, contents d'être là et tolérants. Il mettent tout le monde d'accord sur le thème, straight-edge, vegan, non vegan, on est pas là pour se la montrer mais pour kiffer et ça me va. Un set hyper efficace, en même temps avec des morceaux dépassant rarement les 2 minutes, on peut difficilement faire autrement. Tout est là, comme quand je les écoute pour me défouler, la puissance, la hargne, le concentré de violence, les breaks tranchants, les fins de morceaux qu'on voit pas venir, moi tout ça ça me plaît. Beaucoup même. L'ambiance est bonne, les foufous vus plus haut s'en donnent à cœur joie et Chris Linkovich, le chanteur à groupies, est lui même surpris qu'on soit seulement lundi soir.
Un chouette moment et un bon moyen de commencer la semaine en entamant le cercle vertueux de la bonne humeur.
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samedi 16 avril 2011

Odd future makes me hard, bastard.

 
Chronique par Mélo Lugosi, invitée d'exception.


Quand t’écoutes ça t’as en quelque sorte l’impression de revenir aux fondamentaux. Finis les beats de fiottes et de petites putes qui inondent les ondes. Moyenne d’âge 17 ans ? Peu importe, les fillettes se sont émancipées depuis bien longtemps. Le beat est gras, les voix sont obscures, la mélodie est sombre. C’est sale, oppressant, violent, ça sent à la fois la banlieue et la liberté et ça a le mérite debousculer tes oreilles. Reflet d’une société inquiétée et déprimante on comprend mieux l’émergencedu crew West coast OFWGKTA (Odd Future Wolf Gang Kill Them All). Hip Hop, skate, délires malsains dans « Earl », les jeunes du rap réalisent leurs clips et font peur à la ménagère du dimanche. On pourrait penser que c’est glauque mais non c’est juste bien, voulu et maîtrisé. On parle de Tyler the creator dont l’esthétique clip « Yonkers », extrait de l’album Goblin prévu en mai 2011 sur XL Recordings, a été balancé en 2.0. T’aimes ou t’aimes pas mais quand même le nom du gars est bien choisi : création, originalité, talent. Les potos, entre autre Earl Sweatshirt et Hodgy Beats sont de pairs avec l’ambiance « remballe ta coupe de merde, va t’acheter une jupe ou laisse toi pousser les jambes ». Onze mecs, plusieurs mixtapes et albums qu’on peut se procurer gratos sur leur site, pas la peine de les comparer aux ainés c’est du sang frais. Pour la forme, on pourrait lâcher le nom de Das Racist. Nouveau son pour une nouvelle scène.










OFWGKTA, Meet The Kids (Part 1) by RustyRedenbacher
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dimanche 10 avril 2011

Le live show qui capote enfant de satan

Un report venu tout droit du Canada par Mélo Lugosi.








Shlohmo+Tokimonsta+Daedelus. 3ème édition de la tournée Magical Properties Tour initiée par ce dernier. Si t’aime la musique électronique et les gens mignons c’est là qu’il fallait être. Shlohmo a déjà commencé. J’arrive dans la salle, pas trop de gens, merde c’est un peu mou. Dix minutes s’écoulent, ouais bof. Et puis révélation. Shlohmo, un petit mec tout maigre originaire de L.A m’envoute. C’est comme un bonbon sucré, sa musique nous emporte vers d’autres horizons, on se sent bien et on oublie tout. Ça nous porte et nous enveloppe comme un voile magique dont on ne plus se passer. C’est doux et chouette, on aimerait que ça ne s’arrête jamais. Tranquillement le mignon finit pendant que Tokimonsta s’installe. Transition parfaite. La demoiselle embrase la salle en moins de deux. Du talent y’en a, tout est parfait on enchaine le hip hop, des remixes de Snoop Dogg et du Wu Tang simplement trop bien, dubstep, reggae, on passe même par du RnB qui fait du bien aux oreilles. Y a pas de doute, performance de laptop. La petite dame est toute mignonne, les yeux souvent baissés pour contrôler ce qui se passe mais quand sa tête se redresse c’est pour nous illuminer d’un sourire timide mais tellement joyeux. Mêmes les visuels sont chouettes surtout le motard cyclope fuyant un prisme rayé. Ça c’est d’la japonaise à qui t’as envie de dire, so cute. Déjà fini, Daedelus monte sur scène. Daedelus ou plutôt Alfred Darlington a trop la classe. Rien qu’à son nom tu sais que le mec va envoyer du lourd. On ne s’y trompe pas, le dandy est sur son trente et un, il a le cheveu fou et les favoris qui transpirent la bonne musique. La populace est ravie. L’homme sourie et bouge ses bras d’une façon saccadée qui inspire le respect. Le jeu de lumière est bien fait. Fin du show, des rayons blancs nous transpercent, on ne voit plus qu’une ombre appuyant sur un monome hystérique qui clignote, c’est magique, on a l’impression d’être dans un clip. La note se termine sur un « to night » joliment orchestré. On en veut encore, c’est reparti pour quelques minutes bien trop courtes. Le barman ramasse les verres abandonnés. Trois heures de concert se sont écoulées, j’ai cru que ça avait duré dix minutes. C’était bien ouais.
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mardi 5 avril 2011

Bel Apparat



Le projet Moderat mis en stand by pour le moment, Apparat, qui sort un album solo signé chez Mute  d'ici cet été, nous livre ici un extrait pour nous tenir en haleine. Le très bon mais bien pathos, Ash/Black Veil, est là tout pour vous. 
Pour télécharger, appuie sur la flèche!

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jeudi 31 mars 2011

California dream



C'est le printemps, on a envie de guincher, de terrasses avec les copains, de soirées à la fraîche.
Les très bons résidents du Low End Theory à Los Angeles sont là pour vous accompagner. Leur site propose des podcast de leurs mix léchés et parfaitement orchestrés. N'hésitez pas.
On commence le mois d'avril en avance avec leur nouveau teaser. Nice.

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mardi 29 mars 2011

Nouvelle liste de lecture

Je pense que pas mal d'entre vous étiez au courant mais sait-on jamais, y'a peut être des retardataires, comme moi, qui ne connaissaient pas ce cool site où on peut trouver gratos, des morceaux originaux ou remixés, d'artistes sympathiques mais résolument à tendance pop ou éléctro, je préfère prévenir. En deux temps trois mouvements on a moyen de se faire une petite nouveauté et c'est cadeau.

Enjoy!
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dimanche 27 mars 2011

Et toi, t'as déjà vu une légende?



Mulatu Astatke, connu essentiellement du grand public pour sa collaboration sur la B.O du Broken Flowers de Jarmusch, avec le tubesque Yegelle Tezeta, est surtout le musicien éthiopien qui a révolutionné le jazz à tendance ethnique avec la création de l’éthno-jazz. Rien que ça.
Mille fois samplé, marque moderne du succès, le papy au xylophone a ainsi joué avec les plus grands, Duke Ellington ou encore Mahmud Ahmed, et a signé en 2005 chez Stut Records, label anglais spécialisé dans la réédition de galettes soul, funk et afro jazz.

Pour ma part, le jazz est un monde fermé, hermétique, auquel je n’entrave que peu de choses. J’ai découvert Mulatu avec le cadeau de noël de mon room mate, un des premiers albums du Monsieur en vinyle. À ma grande surprise, j’ai trouvé ça super accessible et pas barbant du tout. Tout ça pour dire que j’étais toute excitée contente d’apprendre que cette légende sans âge venait poser son xylo dans ma ville.
Les concerts du dimanche soir, pour peu qu’on ait festoyé la veille, c’est salvateur. On y va à la cool, un petit verre en main, sans avoir l’impression qu’après Ça Cartoon, c’est dodo parce que demain y’a école.
Comme vous l’aurez sûrement deviné, je ne suis en aucun cas coutumière de ce genre de concert où le public se met à applaudir à des moments impromptus. Il paraît que c’est à chaque fin de chorus, traduction : à chaque fois qu’un des musiciens fait un truc foufou, un solo si vous préférez.
Me voilà au premier rang, prête à en découdre avec cette légende vivante. J’ai aussi un autre a priori, la peur que le bonhomme, trop âgé, se contente de deux ou trois apparitions et laisse tout le boulot à son backing band, comme ça se fait souvent
Ils sont donc sept sur scène, une section trompette-saxo, violoncelle-contrebasse et percu avec un batteur et un percussionniste polyvalent. Pas de quartier, ils nous entraînent direct avec un tube qui nous fait tout de suite nous déhancher (tranquille hein ça reste du jazz) et fait naître un sourire béat sur notre visage fatigué. Ce sourire, il y restera une bonne heure et demie, où Mulatu, qui ne se reposera que le temps d’un morceau (ouf…), nous régale avec des compositions de ses débuts, ponctuées de solos de chacun de ses musiciens. Pour le coup, en ce qui concerne les applaudissements, il m’a suffi de suivre le mouvement et c’était si beau, si magique, non je n’exagère pas, que ça venait tout seul. On se laisse entraîner dans un monde où le son du xylophone nous porte gentiment. Mulatu, lui, est tout simplement le grand père qu’on aimerait tous avoir, une sorte de Bill Cosby qui chantonne pendant qu’il joue de son instrument qu’on imagine créé pour lui. Il nous parle, nous remercie, nous explique pourquoi ce morceau et ne cesse de big-uper son groupe. Groupe qui s’éclate sur scène, ça rigole, ça danse, ça se vanne et tout ça dans une bonne humeur communicative. Il dédie même un morceau à « nos frères japonais », qui se trouve être une nouvelle composition. On sent clairement la différence avec le reste, où le côté trad. laisse la place à un truc plus sériel. Sur la fin, les musiciens se lâchent, le contrebassiste nous offre un solo à couper le souffle, proche d’une musique contemporaine complètement barrée.
Un dernier rappel et puis s’en va.
On sort de là le sourire toujours aux lèvres, des étoiles plein les yeux, avec la satisfaction d’avoir applaudit aux bons moments.

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